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"Tout juste diplômé d’un master 2 Développement Durable dans les Economies en Développement et en Transition à l’université Clermont-Auvergne, je souhaitais obtenir une première expérience dans le domaine de la solidarité internationale.
Etant particulièrement intéressé par les thématiques environnementales (changement climatique, déforestation…) et les problématiques de développement dans les pays du Sud, j’ai rejoint BISS au mois de novembre afin d’appuyer l’organisation dans ses programmes internationaux de diffusion de cuiseurs écologiques pour une durée de 10 mois.
Je participerai également au développement de la stratégie carbone de l’association pour obtenir des financements complémentaires via la compensation carbone volontaire.
L’objectif de BISS de réduire la pression sur les ressources forestières tout en cherchant à améliorer le niveau de vie des populations les plus pauvres m’a particulièrement motivé sur le choix de m’engager en service civique au sein de l’association."
mardi 5 décembre 2017 | France > Actualités
La ressource en bois reste encore « visiblement » présente dans l’Atakora,cependant de façon prégnante la pression anthropique fait reculer le couvert forestier, 66 % de moins en 35 ans au Bénin. “Il y a quelques années encore, cette zone à l’entrée de Tanguiéta était recouverte d’une forêt étendue et dense ”, aujourd’hui c’est un champ clairsemé d’arbustes.
L’utilisation du bois de feu et du charbon de bois pour la cuisson sont les principaux facteurs de dégradation des écosystèmes forestiers. D’autres causes viennent impacter la déforestation : l’usage du bois pour la construction, l’agriculture extensive et itinérante...
Les autorités compétentes font des tentatives timides pour réguler les marchés de bois et de charbon de bois, pour gérer durablement les massifs forestiers mais elles ne disposent pas de moyens pour affronter l’ampleur du problème.
Le charbon de bois, plutôt destiné aux zones urbaines est peu utilisé en milieu rural, car il est trop coûteux. En ville, il est plus difficile de s’approvisionner en bois, les espaces pour la cuisson sont plus réduits et le charbon de bois plus pratique. La production du charbon de bois représente une source additionnelle de revenus pour les ménages ruraux, mais les processus traditionnels utilisés pour la fabrication restent peu efficaces, il faut plus de six kilos de bois pour faire un kilo de charbon.
Au village, à l’entrée des cours d’habitations, on est immédiatement frappé par le nombre de foyers qui sont présents, une petite case fait aussi souvent office de cuisine. Utilisée lors de la saison des pluies, on y stocke le bois, on y fait sécher du maïs ou du tabac, il est à peine soutenable d’y rester quelques minutes tant la fumée attaque les yeux. Les habitants des zones rurales, ont une importante activité de transformation des denrées qu’ils produisent, et les cellules familiales sont particulièrement nombreuses.
On s’active à faire bouillir de l’eau, fumer de la viande, préparer la pâte, la sauce et la viande qui l’accompagnera, faire cuire le karité, ou torréfier le manioc... sur des foyers trois pierres alignés.
Pour cela, ici, les femmes réalisent la corvée du bois de 7h à 10h, plusieurs fois par semaine.
Ailleurs, au Bénin, près de 80 % de la population dépend de la biomasse pour cuisiner. La demande en biomasse énergie est en constante augmentation, combien de temps encore le milieu naturel pourra t-il faire face ?
mardi 5 décembre 2017 | Afrique > Bénin | 7 documents
Cette édition, organisée à Bonn (Allemagne) par les îles Fidji, visait à formaliser et à maintenir les engagements tenus lors de l’accord de Paris sur le climat de 2015, suite au retrait des Etats-Unis de l’accord en juin dernier.
La conférence s’est déroulée dans un contexte particulier peu après le dernier cri d’alarme de plus de 15 000 scientifiques venant de 184 pays, nous rappelant l’urgence de la situation et soulignant l’insuffisance des mesures actuellement mises en œuvre pour limiter le réchauffement global à 2°C d’ici la fin du siècle, comme le prévoit l’accord de Paris.
De nouveaux engagements étaient donc attendus de la part des 196 parties signataires (195 pays + Union Européenne), notamment envers les Etats les plus menacés par le réchauffement climatique représentés par la présidence des îles Fidji.
Si l’ensemble des parties prenantes ont affirmé leur unité et le maintient de leurs engagements, peu de progrès ont été réalisés lors de ces deux semaines de négociation. En effet, l’une des rares annonce concrète de cette conférence, "l’Alliance pour la sortie du charbon", ne regroupe qu’un nombre limité de pays producteurs (10 pays dont le Canada, le Royaume-Uni, le Mexique et la France), représentant une faible part de la production et consommation mondiale de charbon (la Chine et l’Inde, principaux producteurs de charbon ne sont pas membres de cette Alliance).
Les tensions entre pays développés et pays en développement concernant le déblocage de 100 milliards de dollars par an en 2020 de ces premiers pour ces derniers se sont également ravivées, les pays développés étant encore loin du compte pour respecter cet engagement prévu dans l’accord de Paris.
Beaucoup reste à faire pour que les pays signataires quittent leur posture de négociation et entament de réels efforts dans leurs programmes de lutte contre le réchauffement climatique. Les différentes parties prenantes se sont données rendez-vous l’année prochaine à Katowice, en Pologne, pour se pencher à nouveau sur la question.
mardi 5 décembre 2017 | France > Actualités
Dans le cadre des activités du Réseau Sahel Désertification dont est membre le GTD*, le Groupe de Travail Désertification organise à Paris le 8 décembre prochain en partenariat avec BISS, la Voute Nubienne et le GERES un atelier intitulé : “Économie d’énergie et lutte contre la désertification”.
L’objectif de cette rencontre est de réunir les acteurs de la désertification et de l’énergie, plus particulièrement ceux actifs sur la question du bois énergie. La matinée sera dédiée à un temps d’échange d’expériences et d’informations sur les questions d’énergie en zone aride. La journée se poursuivra par un temps de travail centré sur les attentes des acteurs du domaine et les activités qui pourraient être développées en 2018.
INFO ET INSCRIPTION :
Les inscriptions sont ouvertes.
Rendez-vous le 8 décembre à Paris : CFSI, 32 rue Le Peletier (M° Le Peletier, ligne 7) 6ème étage.
Contact : Christophe Brossé - 04 67 55 61 18 - christophe@cariassociation.org
* GTD : Groupe de Travail sur la Désertification
mardi 5 décembre 2017 | France > Actualités
ES44 c’est l’histoire incroyable de la rencontre de paysans de Loire-Atlantique avec un petit pays d’Amérique Latine, le Nicaragua, en 1988. Joseph Chevalier, nouveau retraité, s’envole là-bas pour y réceptionner un conteneur de vieilles charrues envoyé par une asso vendéenne et expliquer comment se servir des outils. Tombé sous le charme du pays et de ses habitants, il y reste six mois, découvre les besoins des paysans et songe aux vieilles charrues à traction animale rouillant dans les haies en France. C’est ce qu’il explique dans un courrier à son ami Paul Cadorel de Loire-Atlantique. Paul réactive le réseau des copains de la JAC qui s’enthousiasment pour cette idée, puis créé l’association Échanges et Solidarités 44 dans la foulée.
Une dynamique incroyable se met en branle pour collecter les vieux outils, les réparer. La première fête de la Solidarité, à Gruellau, en août 1989, organisée pour financer l’envoi du conteneur remporte un succès inattendu.
Depuis, l’envoi de conteneurs a cessé mais ES44 continue d’appuyer des projets portés par les Nicaragayens eux-mêmes, au service d’une communauté, en production agricole, apicole mais aussi dans l’éducation à la santé, à l’environnement. Ces projets reçoivent des finances sur trois ans puis, soit les groupes bénéficiaires poursuivent seuls, soit l’aide est prolongée ou réorientée.
Chaque année une délégation française d’ES44 va rencontrer les villages aidés et des Nicaraguayens animateurs de ces communautés sont invités en France à l’occasion de la fête de la Solidarité.
En 1998, lors du cyclone Mitch qui dévasta l’Amérique Centrale, ES44 mobilisa toute son énergie pour participer à la reconstruction au Nicaragua. Les dons exceptionnels financèrent plus d’une centaine de maisons.
En 2017, ES44 soutient trois projets principaux au Nicaragua, par exemple à Achuapa la coopérative « coomunevi » touchant 13 communautés. Les petits producteurs sont formés à produire avec des méthodes douces et à mieux nourrir la centaine de familles concernée via des ateliers d’élaboration d’insecticides naturels, de fertilisants bio, de conservation et transformation de produits périssables. A Mozonte, c’est une coopérative de producteurs de café qui est soutenue pour gagner en autonomie dans la commercialisation du grain.
Via ses salariés de Managua, ES44 aide 6 coopératives dans la tenue de leur comptabilité et les démarches administratives.
Pour financer son action, ES44 dispose de trois ressources : les cotisations de ses 3500 adhérents, la vente de la ferraille, et le bénéfice de la fête de la Solidarité à Gruellau, chaque été.
Pour tout contact : 06 29 67 82 60 - echanges.solidarite44@orange.fr
Voir aussi son site internet
mardi 5 décembre 2017 | France > Actualités
Cette représentation était organisée en partenariat avec BISS, Échanges et Solidarité 44, et l’OMCRI.
Les quelques 700 spectateurs présents en ont pris plein les yeux, émerveillés par 50 virtuoses musiciens et danseurs.
Un voyage au coeur des traditions et du folklore de Bolivie porté par des artistes talentueux, à l’enthousiasme débordant… « Nul besoin de prendre la route, les associations membres de l’Omcri vous emmènent en voyage tout au long de cette programmation annuelle », déclare Hélène Bocher, présidente de l’office. Nous allons nous échapper en mots, en couleurs ou en images, bouger en danse et en musique, se dépayser en rencontrant
des voyageurs. »
Ouest-France, mardi 28 novembre 2017
Découvrez un extrait du spectacle en vidéo
mardi 5 décembre 2017 | France > Actualités | 6 documents
lundi 6 novembre 2017 | France > Actualités
Notre partenaire Inti Illapu a ainsi participé à la traditionnelle foire de Navidad en y exposant les cuiseurs et séchoirs solaires, et a pu montrer ces solutions techniques pour répondre aux problèmes marquants de désertification de la région.
Cette région est en effet confrontée a des sols arides qui ont perdu leur fertilité du fait de plantations massives d’eucalyptus ou de pin, arbres très consommateurs d’eau. Ce phénomène est aggravé par la forte consommation de bois des familles pour se chauffer et cuisiner. Dans ces zones rurales isolées, le bois de chauffage est en effet le combustible très majoritairement utilisé.
jeudi 2 novembre 2017 | Andes > Chili | 4 documents
Le relais Inti 76 a accueilli cinq stagiaires pour ce stage de deux jours, encadré par Paul, du relais de Rennes.
Ce fut deux jours pour découvrir le fonctionnement des cuiseurs écologiques, et fabriquer son cuiseur solaire soi-même, de A à Z.
jeudi 2 novembre 2017 | France | 6 documents
"Ça Me Regarde" est un petit organisme coopératif dont le métier est d’organiser clé en main des journées solidaires de lutte contre la précarité et de protection de l’environnement.
Depuis 2012, 6000 collaborateurs de nombreuses entreprises ont vécu une journée solidaire soit dans le cadre d’un séminaire d’équipe soit dans le cadre d’une journée de RTT Solidaire.
Ainsi, le 10 octobre dernier, ils sont venus apporter leur aide pour un après-midi dédié à la confection des cuiseurs solaires, accompagnés de nos bénévoles.
Merci à eux !
jeudi 2 novembre 2017 | France | 3 documents
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23 363 cuiseurs écologiques diffusés bénéficient à plus de 115 000 personnes.
15 755 cuiseurs à bois économes bénéficient à près de 95 000 personnes.
5 005 outils de cuisson écologiques diffusés auprès des familles françaises depuis 2002
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