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Lors de la formation réalisée en Octobre 2017 par Jacques Prevost, bénévole de BISS, les femmes de deux coopératives et les monitrices du projet avaient acquis des connaissances sur les principes de séchage solaire et l’utilisation des séchoirs de type coquillage.
A présent, les monitrices se sont appropriées les techniques et deviennent à leur tour formatrices. Elles assurent la poursuite des formations, organisées par notre partenaire local l’association Tafarnout, et transmettent leurs savoir-faire aux femmes des coopératives nouvellement équipées de séchoirs solaires. La réplication des formations souligne le transfert de compétences entre BISS et ses partenaires marocains. Une belle réussite d’appropriation du projet.
Récemment en déplacement au Maroc, Jacques Prevost a pu rencontrer la dirigeante d’une des coopératives à l’origine du projet. Pendant l’hiver, les conditions météorologiques dans la vallée ont empêché les femmes de poursuivre le séchage des produits. Le mois de mars signe donc la reprise des activités. Les premiers séchoirs, livrés en juillet 2017, continuent d’être utilisés. Les produits séchés, essentiellement des pommes, se sont très facilement vendus ce qui confirme l’existence de débouchés et présage de jolies perspectives pour la suite du projet.
mercredi 11 avril 2018 | Afrique > Maroc | 5 documents
Pour lutter contre la déforestation en Guinée, participer à la gestion durable des ressources en bois et améliorer la qualité de vie des familles, le projet initié en 2009 change d’échelle pour permettre la production et la commercialisation de 17000 cuiseurs à haut rendement énergétique (CHRE) d’usage domestique et professionnel. La création d’un label de qualité et d’une marque consolidera et structurera,dans une deuxième phase, cette filière majoritairement gérée par des femmes de Basse Guinée. Ce projet financé notamment par l’AFD (Agence Française de développement) et la Fondation Albert II de Monaco ( FAIIM) porte le nom de COFIFAM (COnsolidation d’une FIlière de Foyers AMéliorés en République de Guinée).
Le consortium d’ONGs s’est engagé dans une démarche de labellisation carbone, afin d’obtenir le label Gold standard permettant d’accéder à des fonds carbone pour assurer la consolidation et l’autonomisation du programme sur le périmètre de Kindia Télimélé – obtention de la labellisation en juin 2016.
Pour rappel, la compensation carbone volontaire donne la possibilité à des acheteurs (entreprises, collectivités, particuliers) de se procurer des crédits carbone afin de compenser leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces crédits carbone sont générés grâce aux réductions d’émissions de GES permises par la diffusion de CBE dans les préfectures de Kindia et Télimélé. Le produit de la vente de ces crédits permettra de cofinancer le projet, garantissant ainsi sa pérennité.
L’année 2017 a également été marquée par une évolution du partenariat entre BISS et CA-G44. Si BISS va continuer de s’investir dans la diffusion et la diversification des CBE, l’association va transférer à CA-G44 les activités liées au monitoring carbone au cours de l’année 2018. CA-G44 aura également la responsabilité d’assurer la commercialisation des crédits carbone générés par le projet.
Une offre de Volontaire de Solidarité Internationale (VSI) est en cours de diffusée par BISS pour une durée de 33mois. Le ou la volontaire aura la charge notamment d’appuyer le développement de la filière de production-commercialisation de CBE et d’initier la création d’un label pour développer une gamme de foyers améliorés adaptée aux besoins des populations guinéennes. Cette personne aura également la responsabilité d’assurer les échanges avec la Fondation Gold Standard dans le cadre de la labellisation carbone et d’accompagner CA-G44 dans la réalisation du monitoring carbone au cours de l’année 2018.
Pendant ce temps, les bénévoles de BISS travaillent activement afin de développer une nouvelle gamme de CBE plus performants et plus économiques. Le prix de vente des CBE pouvant constituer un frein dans le choix des familles d’acquérir un nouvel outil de cuisson, la commercialisation d’outils plus abordables permettant d’assurer une diffusion plus large.
mercredi 7 février 2018 | Afrique > Guinée
En 2017, 180 CBE ont été diffusés pour les familles de la commune de Matéri et 36 CBE pour les groupements de femmes qui utilisent la cuisson dans leurs activités de transformation agro-alimentaires. Grâce aux nouvelles subventions acquises (Conseil Régional Pays de la Loire, du Conseil départemental et, tout récemment, de la Fondation Brageac), les objectifs de diffusion sont en hausse pour 2018. Au total, 1000 CBE standards et 120 CBE grand modèle sont prévus.
Un schéma de diffusion a été identifié lors de la mission d’octobre dernier en partenariat avec l’association locale Ecobénin, pour créer un réseau de fabrication et de distribution dans lequel les groupements de femmes et les monitrices de sensibilisation auront un rôle essentiel.
Pour 2018, un chargé de projet local, Adrien Heviofo, a été recruté afin d’approfondir le diagnostic auprès des groupements de femmes pour qu’elles utilisent les cuiseurs dans les meilleures conditions. Les ménages disposeront d’un nouveau modèle de CBE mixte, à moindre coût, pouvant servir à brûler du bois et du charbon de bois.
L’équipe de BISS a aussi pu rencontrer une petite entreprise de séchage solaire basée à Natitingou qui expérimente le séchage de mangues et de légumes avec un modèle coquillage en tôle, du même acabit que celui diffusé dans le cadre du projet marocain. Une étude préalable de marché va être menée pour éventuellement démarrer un nouveau partenariat.
Ces nouvelles activités devront améliorer les conditions de vie de plus de 8000 personnes dans la région, tout en réduisant l’impact de l’utilisation du bois-énergie sur le couvert forestier et les émissions de CO2.
mercredi 7 février 2018 | Afrique > Bénin | 4 documents
L’association Tafarnout a mené le projet de diffusion de cuiseurs à bois pour les familles et de chaudières économes dans les écoles de la province d’Azilal. Au total, ce sont plus de 700 CBE et 160 poêles qui ont été distribués, améliorant les conditions de vie de près de 5000 personnes et les conditions de scolarisation de près de 5000 écoliers. Plus de 150 femmes ont aussi suivi des sessions d’alphabétisation.
Sur ce projet, Tafarnout a sollicité des financements auprès du Programme des Nations Unies pour le Développement et de l’association Heure Joyeuse
L’année 2017 est aussi marquée par le début réussi du projet de séchage solaire, qui a vu l’équipement d’une unité de production pour deux coopératives de la Vallée d’Ait Bouguemez, voisine de celle d’Ait Blal où se déroule le projet CBE. Elles ont été équipées chacune de deux séchoirs, fabriqués sur place pour transformer, mieux conserver et vendre de nombreux produits (fruits, légumes, herbes, couscous).
Une formation technique sur l’utilisation des séchoirs a été menée par un bénévole de BISS et grâce au soutien continu de l’association Tafarnout sur place.
Cette phase de prototype est maintenant terminée et plusieurs autres coopératives, six au total, ont été identifiées en décembre pour être équipées et formées. Les activités vont reprendre progressivement après une période de plus d’un mois marquée par d’incroyables intempéries de neige dans la région.
Le déroulement du projet a aussi permis de consolider un partenariat important avec des organismes étudiants, tout en renforçant les compétences de notre partenaire local Tafarnout.
Trois étudiants de l’École Centrale de Nantes engagés à Ingénieurs Sans Frontières sont partis durant l’été pour tester les séchoirs et valider leurs caractéristiques. Un partenariat est aussi en cours avec un groupe d’étudiants en cursus d’ingénierie agroalimentaire à l’école Oniris de Nantes pour réaliser une série de tests en laboratoire afin de connaître les qualités nutritionnelles de certains produits séchés au Maroc (pommes et navets).
Ce projet a été rendu possible par les subventions de la Fondation RAJA Danièle Marcovici qui nous avait renouvelé son soutien. La Ville de Nantes et le Conseil Régional des Pays de la Loire nous soutiennent également pour cette année 2018 sur les activités de séchage et d’innovations solaires.
mardi 6 février 2018 | Afrique > Maroc | 3 documents
La ressource en bois reste encore « visiblement » présente dans l’Atakora,cependant de façon prégnante la pression anthropique fait reculer le couvert forestier, 66 % de moins en 35 ans au Bénin. “Il y a quelques années encore, cette zone à l’entrée de Tanguiéta était recouverte d’une forêt étendue et dense ”, aujourd’hui c’est un champ clairsemé d’arbustes.
L’utilisation du bois de feu et du charbon de bois pour la cuisson sont les principaux facteurs de dégradation des écosystèmes forestiers. D’autres causes viennent impacter la déforestation : l’usage du bois pour la construction, l’agriculture extensive et itinérante...
Les autorités compétentes font des tentatives timides pour réguler les marchés de bois et de charbon de bois, pour gérer durablement les massifs forestiers mais elles ne disposent pas de moyens pour affronter l’ampleur du problème.
Le charbon de bois, plutôt destiné aux zones urbaines est peu utilisé en milieu rural, car il est trop coûteux. En ville, il est plus difficile de s’approvisionner en bois, les espaces pour la cuisson sont plus réduits et le charbon de bois plus pratique. La production du charbon de bois représente une source additionnelle de revenus pour les ménages ruraux, mais les processus traditionnels utilisés pour la fabrication restent peu efficaces, il faut plus de six kilos de bois pour faire un kilo de charbon.
Au village, à l’entrée des cours d’habitations, on est immédiatement frappé par le nombre de foyers qui sont présents, une petite case fait aussi souvent office de cuisine. Utilisée lors de la saison des pluies, on y stocke le bois, on y fait sécher du maïs ou du tabac, il est à peine soutenable d’y rester quelques minutes tant la fumée attaque les yeux. Les habitants des zones rurales, ont une importante activité de transformation des denrées qu’ils produisent, et les cellules familiales sont particulièrement nombreuses.
On s’active à faire bouillir de l’eau, fumer de la viande, préparer la pâte, la sauce et la viande qui l’accompagnera, faire cuire le karité, ou torréfier le manioc... sur des foyers trois pierres alignés.
Pour cela, ici, les femmes réalisent la corvée du bois de 7h à 10h, plusieurs fois par semaine.
Ailleurs, au Bénin, près de 80 % de la population dépend de la biomasse pour cuisiner. La demande en biomasse énergie est en constante augmentation, combien de temps encore le milieu naturel pourra t-il faire face ?
mardi 5 décembre 2017 | Afrique > Bénin | 7 documents
L’objectif est d’approfondir les connaissances des femmes des coopératives agricoles sur les principes de séchage et l’utilisation des séchoirs de type coquillage nouvellement installés.
Pendant une semaine, Jacques Prévost, bénévole de BISS et expert du séchage solaire, s’est rendu sur place pour assurer cette formation mêlant théorie et pratique. Pour cela, il a pu compter sur le soutien de notre partenaire Tafarnout, et de formatrices engagées dans le projet de CBE et d’alphabétisation.
Jacques a ainsi pu approfondir les points essentiels à la transformation de produits de qualité, notamment en complétant les principes d’hygiène et de préparation des produits, l’installation des produits dans le séchoir, le suivi des temps de séchage, les principes de conservation et de conditionnement des produits séchés, etc.
Les fruits, légumes et herbes aromatiques à sécher sont nombreux à cette période de l’année, et pourront être vendus sur les marchés locaux et à destination des touristes très présents dans la vallée.
L’utilisation du séchoir pour la conception de plats traditionnels comme le couscous aux navets offre de belles perspectives au projet et montre l’engagement des utilisatrices. Les temps de séchage sont aussi extrêmement réduits.
En plus de cet accompagnement direct aux utilisatrices, cette formation a permis de capitaliser l’expérience acquise depuis le démarrage du projet, notamment par la mission des étudiants d’Ingénieurs Sans Frontières.
vendredi 27 octobre 2017 | Afrique > Maroc | 4 documents
Voici les différentes étapes de préparation.
vendredi 27 octobre 2017 | Afrique
Jeudi 28 septembre , ils ont organisé une restitution de la mission, en présence de Hassan, chargé de projet de l’Association Tafarnout, partenaire marocain de BISS pour les projets de CBE, alphabétisation et maintenant de séchage solaire.
Après avoir présenté certains points de leur rapport, notamment les fiches produits, ils nous ont fait goûter quelques produits séchés qu’ils ont ramené en France (pommes, navets, prunes, pêches).
Ils nous ont également présenté une petite vidéo sur la préparation des pommes pour le séchage.
La mission a été plus que bénéfique, tant pour eux d’un point de vue personnel, technique et dans le cadre de leurs études d’ingénieurs ; que pour BISS pour la poursuite du projet, les séchoirs ayant été validés et ajustés aux demandes des femmes grâce au travail acharné du DRI.
Les prochaines étapes sont les formations des femmes des coopératives, organisées selon trois modules :
Le premier concerne les techniques de séchage solaire et d’utilisation des séchoirs, formation réalisée par Jacques Prévost, bénévole de BISS, du 02 au 06 octobre
Le deuxième prévoie un renforcement des capacités organisationnelles des coopératives, en lien avec la réalisation d’une nouvelle activité de production (octobre-novembre 2017)
Le troisième rend compte du renforcement des capacités de production, de suivi de l’activité, de commercialisation et de techniques de vente dans le cadre d’une Activité Génératrice de Revenus (octobre-novembre 2017).
vendredi 6 octobre 2017 | Afrique > Maroc | 6 documents
BISS met ici à disposition son expertise sur la cuisson écologique pour sensibiliser aux impacts environnementaux liés à l’utilisation du bois pour la cuisson sur des foyers sommaires et présenter des solutions techniques et des bonnes pratiques pouvant être mises en place pour réduire l’impact sur la ressource en bois.
L’Extrême-Nord du Cameroun accueille près de 64.000 réfugiés nigérians regroupés dans le camp de Minawao, mais aussi près de 200.000 déplacés internes et 20.000 réfugiés non enregistrés. Trois ans après le début de la crise, les impacts sur la déforestation et la dégradation des sols sont déjà importants et accentuent les vulnérabilités des populations face aux variations climatiques. Selon les estimations se sont près de 43 tonnes de bois qui sont consommés par jour en grande partie pour la cuisson des portions alimentaires distribues par le PAM. La majorités des ménages utilisent des foyers « 3 pierres » qui consomment beaucoup d’énergie et produisent des fumées importantes, souvent nocives pour les utilisateurs. Ces foyers improvisés ne valorisent que 15 % du bois consommé , le reste partant en fumée et en chaleur.
Les réfugiés doivent notamment marcher plus de 18 km autour du camp de Minawao pour s’approvisionner en bois, alors que cette distance n’était que de 3 km au début de la crise. Ceci accentue fortement les tensions entre populations hôtes et réfugiés.
Consultez le rapport final
jeudi 7 septembre 2017 | Afrique
Ce projet, conduit avec notre partenaire marocain Tafarnout, comporte plusieurs volet :
L’appui à 2 coopératives de la vallée de Aït Bouguemez pour le séchage solaire des fruits, légumes et plantes aromatiques.
La poursuite d’équipement de 700 familles avec le CBE mixte.
La poursuite de l’installation de poêles à bois économe pour le chauffage de 75 classes de montagne.
La poursuite du programme d’alphabétisation de 150 femmes.
Ce projet est soutenu par nos partenaires en France (Fondation RAJA) et au Maroc (l’Heure Joyeuse, le Rotary Club de Casablanca).
Lors de cette mission qui fait suite au diagnostic conduit par Théo Drilleau (salarié de BISS), Michel a accompagné le forgeron de Demnate (petite ville de la région d’intervention) pour la fabrication de 2 séchoirs de type coquillage, dessinés par une équipe du DRI.
Les 2 séchoirs ont ensuite été installés dans les coopératives de Tikniouine et Irizan.
3 étudiants de Ingénieurs Sans Frontières de Nantes sont ensuite venus prendre le relais pour mener des tests pendant 5 semaines permettant de caractériser les séchoirs installés et commencer la formation des femmes utilisatrices.
Missions accomplies, puisque les résultats obtenus sont très encourageants. Pendant leur séjour, les étudiants ont pu sécher des pommes, des pêches, des raisins, des navets, des herbes aromatiques et même du couscous produit à la main par les femmes des coopératives. Dans tous les cas, les objectifs de temps (moins de 48h) et qualité de séchage ont été atteints.
Reste à transformer l’essai par l’installation de nouveaux séchoirs pour augmenter la production (ce qui sera fait début septembre) l’approfondissement de la formation, et l’accompagnement des coopératives pour la commercialisation de leurs produits.
Au cours de cette mission, bien remplie, un nouveau CBE mixte de grande taille a été produit.
Cet outil, issu d’un croisement du CBE famille et du poêle servant à chauffer les classes, sera utilisé par les 2 coopératives de la vallée pour le blanchiment des légumes avant séchage.
Un modèle a également été déposé dans une coopérative de tissage où il sera utilisé pour chauffer l’eau permettant de colorer la laine, à partir de produits naturels (plantes, minéraux).
Pour cette opération, les femmes passent plusieurs heures au-dessus du foyer pour remuer la laine afin de d’obtenir les teintes recherchées. Cette tâche est réalisée actuellement sur un foyer 3 pierres, avec les émanations de fumées que l’on connaît et une consommation très importante de bois.
Avec le CBE, plus de fumées, une réduction des 2/3 de la consommation de bois, inutiles de dire que les femmes étaient ravies !
A nouveau, un beau projet et de belles perspectives au Maroc.
jeudi 7 septembre 2017 | Afrique > Maroc | 16 documents
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23 948 équipements écologiques diffusés bénéficient à plus de 120 000 personnes.
16 697 équipements écologiques bénéficient à près de 100 000 personnes.
5 238 outils de cuisson écologiques diffusés auprès des familles françaises depuis 2002
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