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L’association Tafarnout a mené le projet de diffusion de cuiseurs à bois pour les familles et de chaudières économes dans les écoles de la province d’Azilal. Au total, ce sont plus de 700 CBE et 160 poêles qui ont été distribués, améliorant les conditions de vie de près de 5000 personnes et les conditions de scolarisation de près de 5000 écoliers. Plus de 150 femmes ont aussi suivi des sessions d’alphabétisation.
Sur ce projet, Tafarnout a sollicité des financements auprès du Programme des Nations Unies pour le Développement et de l’association Heure Joyeuse
L’année 2017 est aussi marquée par le début réussi du projet de séchage solaire, qui a vu l’équipement d’une unité de production pour deux coopératives de la Vallée d’Ait Bouguemez, voisine de celle d’Ait Blal où se déroule le projet CBE. Elles ont été équipées chacune de deux séchoirs, fabriqués sur place pour transformer, mieux conserver et vendre de nombreux produits (fruits, légumes, herbes, couscous).
Une formation technique sur l’utilisation des séchoirs a été menée par un bénévole de BISS et grâce au soutien continu de l’association Tafarnout sur place.
Cette phase de prototype est maintenant terminée et plusieurs autres coopératives, six au total, ont été identifiées en décembre pour être équipées et formées. Les activités vont reprendre progressivement après une période de plus d’un mois marquée par d’incroyables intempéries de neige dans la région.
Le déroulement du projet a aussi permis de consolider un partenariat important avec des organismes étudiants, tout en renforçant les compétences de notre partenaire local Tafarnout.
Trois étudiants de l’École Centrale de Nantes engagés à Ingénieurs Sans Frontières sont partis durant l’été pour tester les séchoirs et valider leurs caractéristiques. Un partenariat est aussi en cours avec un groupe d’étudiants en cursus d’ingénierie agroalimentaire à l’école Oniris de Nantes pour réaliser une série de tests en laboratoire afin de connaître les qualités nutritionnelles de certains produits séchés au Maroc (pommes et navets).
Ce projet a été rendu possible par les subventions de la Fondation RAJA Danièle Marcovici qui nous avait renouvelé son soutien. La Ville de Nantes et le Conseil Régional des Pays de la Loire nous soutiennent également pour cette année 2018 sur les activités de séchage et d’innovations solaires.
mardi 6 février 2018 | Afrique > Maroc | 3 documents
La ressource en bois reste encore « visiblement » présente dans l’Atakora,cependant de façon prégnante la pression anthropique fait reculer le couvert forestier, 66 % de moins en 35 ans au Bénin. “Il y a quelques années encore, cette zone à l’entrée de Tanguiéta était recouverte d’une forêt étendue et dense ”, aujourd’hui c’est un champ clairsemé d’arbustes.
L’utilisation du bois de feu et du charbon de bois pour la cuisson sont les principaux facteurs de dégradation des écosystèmes forestiers. D’autres causes viennent impacter la déforestation : l’usage du bois pour la construction, l’agriculture extensive et itinérante...
Les autorités compétentes font des tentatives timides pour réguler les marchés de bois et de charbon de bois, pour gérer durablement les massifs forestiers mais elles ne disposent pas de moyens pour affronter l’ampleur du problème.
Le charbon de bois, plutôt destiné aux zones urbaines est peu utilisé en milieu rural, car il est trop coûteux. En ville, il est plus difficile de s’approvisionner en bois, les espaces pour la cuisson sont plus réduits et le charbon de bois plus pratique. La production du charbon de bois représente une source additionnelle de revenus pour les ménages ruraux, mais les processus traditionnels utilisés pour la fabrication restent peu efficaces, il faut plus de six kilos de bois pour faire un kilo de charbon.
Au village, à l’entrée des cours d’habitations, on est immédiatement frappé par le nombre de foyers qui sont présents, une petite case fait aussi souvent office de cuisine. Utilisée lors de la saison des pluies, on y stocke le bois, on y fait sécher du maïs ou du tabac, il est à peine soutenable d’y rester quelques minutes tant la fumée attaque les yeux. Les habitants des zones rurales, ont une importante activité de transformation des denrées qu’ils produisent, et les cellules familiales sont particulièrement nombreuses.
On s’active à faire bouillir de l’eau, fumer de la viande, préparer la pâte, la sauce et la viande qui l’accompagnera, faire cuire le karité, ou torréfier le manioc... sur des foyers trois pierres alignés.
Pour cela, ici, les femmes réalisent la corvée du bois de 7h à 10h, plusieurs fois par semaine.
Ailleurs, au Bénin, près de 80 % de la population dépend de la biomasse pour cuisiner. La demande en biomasse énergie est en constante augmentation, combien de temps encore le milieu naturel pourra t-il faire face ?
mardi 5 décembre 2017 | Afrique > Bénin | 7 documents
L’objectif est d’approfondir les connaissances des femmes des coopératives agricoles sur les principes de séchage et l’utilisation des séchoirs de type coquillage nouvellement installés.
Pendant une semaine, Jacques Prévost, bénévole de BISS et expert du séchage solaire, s’est rendu sur place pour assurer cette formation mêlant théorie et pratique. Pour cela, il a pu compter sur le soutien de notre partenaire Tafarnout, et de formatrices engagées dans le projet de CBE et d’alphabétisation.
Jacques a ainsi pu approfondir les points essentiels à la transformation de produits de qualité, notamment en complétant les principes d’hygiène et de préparation des produits, l’installation des produits dans le séchoir, le suivi des temps de séchage, les principes de conservation et de conditionnement des produits séchés, etc.
Les fruits, légumes et herbes aromatiques à sécher sont nombreux à cette période de l’année, et pourront être vendus sur les marchés locaux et à destination des touristes très présents dans la vallée.
L’utilisation du séchoir pour la conception de plats traditionnels comme le couscous aux navets offre de belles perspectives au projet et montre l’engagement des utilisatrices. Les temps de séchage sont aussi extrêmement réduits.
En plus de cet accompagnement direct aux utilisatrices, cette formation a permis de capitaliser l’expérience acquise depuis le démarrage du projet, notamment par la mission des étudiants d’Ingénieurs Sans Frontières.
vendredi 27 octobre 2017 | Afrique > Maroc | 4 documents
Voici les différentes étapes de préparation.
vendredi 27 octobre 2017 | Afrique
Jeudi 28 septembre , ils ont organisé une restitution de la mission, en présence de Hassan, chargé de projet de l’Association Tafarnout, partenaire marocain de BISS pour les projets de CBE, alphabétisation et maintenant de séchage solaire.
Après avoir présenté certains points de leur rapport, notamment les fiches produits, ils nous ont fait goûter quelques produits séchés qu’ils ont ramené en France (pommes, navets, prunes, pêches).
Ils nous ont également présenté une petite vidéo sur la préparation des pommes pour le séchage.
La mission a été plus que bénéfique, tant pour eux d’un point de vue personnel, technique et dans le cadre de leurs études d’ingénieurs ; que pour BISS pour la poursuite du projet, les séchoirs ayant été validés et ajustés aux demandes des femmes grâce au travail acharné du DRI.
Les prochaines étapes sont les formations des femmes des coopératives, organisées selon trois modules :
Le premier concerne les techniques de séchage solaire et d’utilisation des séchoirs, formation réalisée par Jacques Prévost, bénévole de BISS, du 02 au 06 octobre
Le deuxième prévoie un renforcement des capacités organisationnelles des coopératives, en lien avec la réalisation d’une nouvelle activité de production (octobre-novembre 2017)
Le troisième rend compte du renforcement des capacités de production, de suivi de l’activité, de commercialisation et de techniques de vente dans le cadre d’une Activité Génératrice de Revenus (octobre-novembre 2017).
vendredi 6 octobre 2017 | Afrique > Maroc | 6 documents
BISS met ici à disposition son expertise sur la cuisson écologique pour sensibiliser aux impacts environnementaux liés à l’utilisation du bois pour la cuisson sur des foyers sommaires et présenter des solutions techniques et des bonnes pratiques pouvant être mises en place pour réduire l’impact sur la ressource en bois.
L’Extrême-Nord du Cameroun accueille près de 64.000 réfugiés nigérians regroupés dans le camp de Minawao, mais aussi près de 200.000 déplacés internes et 20.000 réfugiés non enregistrés. Trois ans après le début de la crise, les impacts sur la déforestation et la dégradation des sols sont déjà importants et accentuent les vulnérabilités des populations face aux variations climatiques. Selon les estimations se sont près de 43 tonnes de bois qui sont consommés par jour en grande partie pour la cuisson des portions alimentaires distribues par le PAM. La majorités des ménages utilisent des foyers « 3 pierres » qui consomment beaucoup d’énergie et produisent des fumées importantes, souvent nocives pour les utilisateurs. Ces foyers improvisés ne valorisent que 15 % du bois consommé , le reste partant en fumée et en chaleur.
Les réfugiés doivent notamment marcher plus de 18 km autour du camp de Minawao pour s’approvisionner en bois, alors que cette distance n’était que de 3 km au début de la crise. Ceci accentue fortement les tensions entre populations hôtes et réfugiés.
Consultez le rapport final
jeudi 7 septembre 2017 | Afrique
Ce projet, conduit avec notre partenaire marocain Tafarnout, comporte plusieurs volet :
L’appui à 2 coopératives de la vallée de Aït Bouguemez pour le séchage solaire des fruits, légumes et plantes aromatiques.
La poursuite d’équipement de 700 familles avec le CBE mixte.
La poursuite de l’installation de poêles à bois économe pour le chauffage de 75 classes de montagne.
La poursuite du programme d’alphabétisation de 150 femmes.
Ce projet est soutenu par nos partenaires en France (Fondation RAJA) et au Maroc (l’Heure Joyeuse, le Rotary Club de Casablanca).
Lors de cette mission qui fait suite au diagnostic conduit par Théo Drilleau (salarié de BISS), Michel a accompagné le forgeron de Demnate (petite ville de la région d’intervention) pour la fabrication de 2 séchoirs de type coquillage, dessinés par une équipe du DRI.
Les 2 séchoirs ont ensuite été installés dans les coopératives de Tikniouine et Irizan.
3 étudiants de Ingénieurs Sans Frontières de Nantes sont ensuite venus prendre le relais pour mener des tests pendant 5 semaines permettant de caractériser les séchoirs installés et commencer la formation des femmes utilisatrices.
Missions accomplies, puisque les résultats obtenus sont très encourageants. Pendant leur séjour, les étudiants ont pu sécher des pommes, des pêches, des raisins, des navets, des herbes aromatiques et même du couscous produit à la main par les femmes des coopératives. Dans tous les cas, les objectifs de temps (moins de 48h) et qualité de séchage ont été atteints.
Reste à transformer l’essai par l’installation de nouveaux séchoirs pour augmenter la production (ce qui sera fait début septembre) l’approfondissement de la formation, et l’accompagnement des coopératives pour la commercialisation de leurs produits.
Au cours de cette mission, bien remplie, un nouveau CBE mixte de grande taille a été produit.
Cet outil, issu d’un croisement du CBE famille et du poêle servant à chauffer les classes, sera utilisé par les 2 coopératives de la vallée pour le blanchiment des légumes avant séchage.
Un modèle a également été déposé dans une coopérative de tissage où il sera utilisé pour chauffer l’eau permettant de colorer la laine, à partir de produits naturels (plantes, minéraux).
Pour cette opération, les femmes passent plusieurs heures au-dessus du foyer pour remuer la laine afin de d’obtenir les teintes recherchées. Cette tâche est réalisée actuellement sur un foyer 3 pierres, avec les émanations de fumées que l’on connaît et une consommation très importante de bois.
Avec le CBE, plus de fumées, une réduction des 2/3 de la consommation de bois, inutiles de dire que les femmes étaient ravies !
A nouveau, un beau projet et de belles perspectives au Maroc.
jeudi 7 septembre 2017 | Afrique > Maroc | 16 documents
En juillet-août, les séchoirs seront fabriqués par des artisans locaux. BISS a noué un partenariat avec des étudiants d’Ingénieurs Sans Frontières, qui partiront sur place pour réaliser des tests sur les séchoirs, mesurer les températures, l’hygrométrie et vérifier la bonne qualités des produits séchés.
vendredi 30 juin 2017 | Afrique > Maroc
« Du 9 au 18 mai dernier, je me suis rendu dans la Vallée d’Ait Bouguemez, dans le Haut Atlas marocain, accompagné de Tariq, chef de projet CBE de l’association Tafarnout, notre principal partenaire sur place. L’objectif du séjour était de vérifier la rentabilité de l’activité de séchage solaire auprès de deux coopératives de femmes spécialisées dans la production agricole ; l’association Imelghas et la coopérative Tikniouine. Cette activité permettrait aux femmes de diversifier leurs revenus et d’acquérir de nouvelles techniques de transformation de produits agricoles.
Les objectifs ont été remplis et les perspectives sont positives : la vallée dispose d’une production variée et en abondance de fruits, légumes, herbes et plantes, notamment de pommes, noix et navets, qui sont disponibles pour permettre une bonne activité des coopératives. Nous avons pu effectuer des entretiens avec les femmes pour connaître leurs productions et leur organisation interne ; en effet, le projet séchage sera accompagné de formations spécifiques à la transformation, vente et marketing de produits agricoles.
Nous avons rencontrés plusieurs personnels d’Institutions, comme le responsable de la commune rurale de Tabant, chargé de l’action associative ; le Directeur de la Direction Provinciale Agricole (DPA) d’Azilal ou encore un responsable du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) qui mène un projet de valorisation de la filière noix auprès de la coopérative Tikniouine. Nous sommes allé dans plusieurs villes comme Demnate, Azilal et Marrakech pour visiter quelques marchés et souks afin de vérifier quels sont les produits séchés vendus. La plupart sont produits de façon industrielle dans d’autres régions ou pays ; sauf les herbes qui sont produites localement et séchées naturellement.
Ce diagnostic reste à approfondir mais l’ensemble des informations sont réunies pour mener un projet innovant, à la fois pour BISS, son partenaire Tafarnout et les coopératives. Il s’agit d’une nouvelle réflexion portée par BISS sur les Activités Génératrices de Revenus (AGR) qui mêlent de nouvelles techniques solaires en coordination avec le Département de Recherche et Innovation (DRI) de BISS.
Dans les mois à venir, les actions vont se multiplier : une mission de quelques jours sera organisée en juin prochain afin de construire deux prototypes de séchoirs en tôle et les disposer dans les coopératives. Une mission de 5 semaines sera effectuée en juillet-août par 3 étudiants de l’École Centrale de Nantes, engagés à Ingénieurs Sans Frontières (ISF), afin de tester les séchoirs en termes de température, hydrométrie avec les produits disponibles à cette époque (essentiellement des pêches et abricots). Enfin, l’objectif est de démarrer la production en septembre 2017 avec les deux coopératives, sur deux années : la première permettra de vérifier la rentabilité de l’activité avec des séchoirs de petites capacités pour sécher les pommes et navets ; la deuxième verra l’extension du projet, si la première phase est validée, avec des séchoirs de plus grande capacité et éventuellement faire participer d’autres coopératives de la Vallée, rencontrées lors de cette mission et qui sont également intéressées par le séchage solaire.
BISS est toujours à la recherche de financements nécessaires pour l’ensemble du projet. Nous pouvons d’ores et déjà compter sur le soutien de la fondation RAJA sur ce projet, qui s’engage pour l’amélioration de conditions de vie des femmes et la protection de l’environnement partout dans le monde. »
Théo DRILLEAU
Volontaire en Service Civique
Appui au développement et au suivi des programmes internationaux
jeudi 1er juin 2017 | Afrique > Maroc | 7 documents
"Chers amis de Bolivia Inti-Sud Soleil,
Notre association Terre et Humanisme Maroc a bénéficié les 8 et 9 avril derniers d’une formation dispensée par Michel, Patrick et Marie-Do dans notre centre de formation à l’agroécologie, le CIPA Pierre Rabhi, situé à 30 km de Marrakech dans une région aride.
Nous avons étudié le fonctionnement du four solaire, du cuiseur thermos, du cuiseur à bois autonome (CBE) et de divers dispositifs de séchage des fruits et légumes.
Cette formation a été dispensée à quelques habitants du village voisin du CIPA Pierre Rabhi, à nos jeunes stagiaires et bénévoles, à des membres de notre association et d’autres associations amies et partenaires.
Elle a été unanimement appréciée, notamment pour les raisons suivantes :
- la maîtrise technique des intervenants BISS ;
- la liaison théorie-pratique grâce à des ateliers de montage des trois principaux dispositifs étudiés ;
- la formation qui, aux questions techniques, a associé les aspects culturels et sociaux, pour une action humanitaire complète et réussie ;
- l’accent mis sur la démarche de projet, dans une perspective de globalité ;
- la disponibilité et la patience des intervenants.
Nous sommes également reconnaissants à BISS de nous avoir fait don des trois appareils et de nous avoir promis de nous envoyer les documents étudiés au stage.
Cette action de formation aura des répercussions positives ; dès la journée découverte organisée le dimanche 16 avril au CIPA, nous utiliserons nos nouvelles connaissances et les matériels offerts par BISS. D’autre part, la présence au stage d’un représentant de l’association partenaire de BISS au Maroc, "Tafarnout", nous permettra d’envisager des actions plus importantes, en complément de notre objectif essentiel qui est de développer l’agroécologie au Maroc. Nous avons le souci du couvert végétal, nous avons des programmes de plantation d’arbres et de lutte contre l’érosion, nous luttons contre les gaz à effet de serre, et tout ce qui peut permettre des économies d’énergie et de bois rencontre nos préoccupations.
Nous souhaitons vivement pouvoir bénéficier régulièrement de l’expertise de BISS. S’il est possible d’organiser ultérieurement une telle formation et d’autres de cette qualité, nous en serons vraiment ravis.
Avec nos sincères remerciements,
au nom de l’association T&HM, son secrétaire général,
vendredi 28 avril 2017 | Afrique > Maroc | 3 documents
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23 948 équipements écologiques diffusés bénéficient à plus de 120 000 personnes.
16 697 équipements écologiques bénéficient à près de 100 000 personnes.
5 238 outils de cuisson écologiques diffusés auprès des familles françaises depuis 2002
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